Sud-Kivu : l'UNC accuse l'ASADHO et l'ACAJ de travailler pour obtenir la condamnation de Vital Kamerhe

L'interfederation de l'Union pour la nation congolaise (UNC) au Sud-Kivu décrie l'implication "abusive" de l'Association Congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ) et l'Association Africaine de défense des droits de l'homme (ASADHO) dans le dossier de Vital Kamerhe.

Pour l'UNC,  les deux structures de la société civile travaillent pour décrocher la condamnation de leur Président national du parti.

" Tous ces gens ne travaillent que pour arracher abusivement la condamnation de l'honorable Vital Kamerhe, de manière malhonnête ", a dit Richard Bunani, interfederal UNC Sud-kivu au cours d'un point de presse ce vendredi 8 mai.

D'après l'UNC Sud-Kivu, ces deux ONGs se confondent à des partis politiques.

" Nous sommes maintenant en train de nous poser la question de savoir sont-ils de la société civile ? sont-ils membres d'un parti politique ? sont-ils utilisés ? Nous les avons identifiés. Comme chef de file, je peux citer Monsieur Kapiamba, Monsieur Katende, qui dirigent toute une file de personnes qui sont en train d'injurier à longueur des journées sur les réseaux sociaux l'honorable Vital Kamerhe. Ils sont en train même de montrer qu'ils peuvent téléguider la justice pour que la justice se comporte comme ils veulent ", a poursuivi Richard Bunani.

Au Sud-Kivu, l'UNC a décrété une journée ville morte pour ce lundi 11 mai, jour de l'ouverture du procès de Kamerh.  Elle exige, en outre, la retransmission en direct à la télévision de ce procès pour, selon elle,  en faire bénéficier à tous les Congolais.

Justin Mwamba