RDC : une question écrite adressée au VPM des ITPR au sujet du nouveau péage entre Manterne et Nsanda en marge de la réhabilitation de la route menant à Tshela

Photo ACTUALITE.CD.

Le député national Crispin Mbadu Phanzu a adressé une question écrite au Vice-premier ministre, ministre des Infrastructures, travaux publics et reconstruction (ITPR), en rapport avec l’érection d’un péage entre les cités de Manterne et Nsanda en marge de la réhabilitation annoncée de la RN12 sur son tronçon Manterne et Tshela (Kongo Central).

L’élu de Tshela dit constater que le péage a été déjà construit mais la population rejette sa mise en service. Pour lui, les élus du coin ne peuvent garder silence devant un tel projet visant à rançonner les usagers routiers.

Crispin Mbadu veut avoir les éclaircissement sur plusieurs points entourant le projet dont : « le contrat de concession de la RN1 Kinshasa-Matadi signé le 9 novembre 2010, entre la RDC (autorité concédante) et l’entreprise privé CREC 7/SOCOPE SGR (concessionnaire) d’une part et l’avenant et/ou le contrat actualisé le 10 avril 2015 concernant la bretelle Manterne-Tshela d’une part, les catégories des véhicules qui seront taxés par ce nouveau péage entre Nsanda et Manterne, sans oublier que sur même trajet pour atteindre Kinshasa, il y a trois autres péages, la quote-part dont bénéficieront la province et ses ETD dans la gestion de ce nouveau péage ainsi que les études de faisabilité qui déterminent et précisent les coûts pour ce tronçon Manterne-Tshela ».

Dans le cadre de ses vacances parlementaires, Crispin Mbadu dit avoir constaté que le tronçon Manterne-Tshiela, long de 100 km est dans un état catastrophique et de dégradation avancée. Selon lui, plusieurs cas d’accidents mortels ont été enregistrés sur cette route.

« Pouvez-vous nous nous exposer les raisons pour lesquelles cette route n’a pas été prise en compte ni par le programme de 100 jours ni par le budget national 2020 ?  Pourquoi ne pas affecter la ligne de crédit allouée au tronçon de Boma-Moanda presque entièrement réalisé réalisé, à celui de Manterne-Tshela qui nécessite une réhabilitation urgente ? Un nouveau péage sur la route nationale numéro 1 est-il vraiment justifié ? Et enfin, qu’en est-il du contrat conclu entre AFRITEC et l’Office de Routes pour la réhabilitation du même tronçon et comment s’articule la collaboration entre ces entreprises pour honorer chacune sa part de contrat ? », demande-t-il au VPM de l’ITPR, Willy Ngoopos.

Dans sa correspondance, Crispin Mbadu révèle que le gouvernement veut donner le marché à l’entreprise chinoise CREC-7 pour la réhabilitation de cette partie route qui est la seule voie menant au territoire de Tshela mais à condition d’ériger un péage entre les cités de Manterne et Nsanda.

Fonseca Mansianga