RDC : provoquer des élections anticipées aujourd'hui, serait pousser nos dirigeants à brader notre souveraineté (Atundu) 

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Communicateur du Front commun pour le Congo (FCC), André-Alain Atundu s'est emporté ce  mardi 3 mars contre toute possibilité de dissoudre l'Assemblée nationale pour organiser de nouvelles élections. 

Au cours d'un point de presse qu’il a animé personnellement, André-Alain Atundu a indiqué que la démocratie "ne devrait pas faire obstacle au développement économique et à la paix sociale". 

« Provoquer des élections anticipées aujourd'hui, serait pousser nos dirigeants à brader notre souveraineté en demandant l'assistance internationale pour organiser les élections, alors que les dernières élections, organisées sans aides financières étrangères, avaient redonné confiance à la population congolaise en la capacité de la République Démocratique du Congo d'organiser les élections avec ses moyens propres », a-t-il déclaré. 

Poursuivant son exposé,  il a affirmé que "si cette dissolution ne provoque pas une crise politique majeure", elle aboutirait à "ravaler le Président de la République du statut de garant de l'Unité nationale à celui de commun diviseur".

Il s’observe depuis peu, des moments de turbulences au sein de la coalition au pouvoir. Les derniers en date remonte à janvier dernier après les propos de Félix Tshisekedi sur la dissolution de l’Assemblée nationale au cas où le FCC bloquait son action. Mabunda, présidente de la chambre basse avait répliqué en brandissant les menaces de haute trahison.

L'influente conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a haussé le ton, lundi, contre les tensions au sein de la coalition au pouvoir (FCC - CACH). Des tensions qui, selon l'épiscopat, bloquent la résolution de beaucoup de problèmes dans le pays. 

Christine Tshibuyi