Récemment invalidés définitivement par la Cour Constitutionnelle, les députés nationaux qui manifestent, ce vendredi 9 août, “reprochent” aux juges de la Cour constitutionnelle de n’avoir pas respecté l’article 168 de la constitution, qui “impose” les arrêts de la Cour à tout le monde après s’être rendu .
“ Nous demandons au président de la République de tenir compte de son serment constitutionnel puisque ces avocats l’ont mis à mal (…) Ils n’ont pas respecté l’article 168 qui dit qu’une fois que les arrêts de la Cour sont rendus, ils sont irrévocables, exécutoires et opposables à tous. Ils l’ont violé en émettant des arrêts parallèles au profit d’autres députés (… )”, déclare Louis d’Or Balekelayi, l’un des invalidés.
Ces députés, qui sont accompagnés de quelques militants, disent se considérer être dans le droit de siéger à l’Assemblée nationale qui ouvre sa prochaine session, en septembre prochain.
" Nous allons siéger au moyen des arrêts que nous avons, qui sont rendus dans le respect de la constitution, les arrêts parallèles que nous appelons des arrêts de superposition ont été rendus dans la violation de la constitution notamment dans son article 168 ", ajoute Louis d’Or.
Ces députés sont en route pour le Palais de la Nation où ils prévoient de lire une pétition collective de toutes les trente-un victimes de ces arrêts qu’ils qualifient "de superposition".