Les bateaux en provenance de Goma (Nord-Kivu) ont eu du mal à accoster au port de Bukavu ce mercredi. Ils sont suspectés de transporter un cas « à haut risque ». Les équipes de la riposte ont été déployées pour procéder à « la recherche active de ce cas ».
Le gouverneur du Théo Ngwabidje Kasi a tenu à rassurer la population de Bukavu sur la gestion de ce cas probable.
« Il n’y a pas à paniquer. Nous sommes en alerte. Le gouvernement provincial a mis en place un plan de riposte. Le travail est en cours. Nos services nous ont informé d’un cas qui est arrivé. Il y a une personne à haut risque. Nous ne pouvons pas dire que la personne est contaminée. On nous a dit que la personne est à haut risque qui a pris le bateau », a t-il dit dans une conférence de presse improvisée ce matin.
Il a également évoqué des mesures prises.
« Dès hier, j’ai réuni le comité de sécurité. Ce matin, très tôt, nous nous sommes encore rencontrés pour prendre des dispositions pour protéger la population. Nous ne savons pas si cette personne se trouve dans quel bateau. Nous avons pris les dispositions pour que les bateaux soient contrôlés tout en assurant la sécurité des personnes qui sont à bord de façon à isoler la personne avec les équipes de riposte qui sont là et protéger notre population. Nous voulons rassurer la population. Elle doit rester calme et sereine. Nous en tant que gouvernement, nous prenons toutes les dispositions pour sécuriser le Sud-Kivu », a t-il ajouté.
Ce mardi 30 juillet, un deuxième cas confirmé de la Maladie à Virus Ebola a été diagnostiqué et pris en charge au centre de traitement situé à l’Hôpital Général de Référence de Goma, supporté par Médecins Sans Frontière (MSF). L’ONG internationale estime, pour sa part également, que ce deuxième cas est « un autre signe inquiétant que l’épidémie n’est pas sous contrôle ».