Election de Tshisekedi à la présidence : la VSV rapporte des violences à caractère tribalo-ethnique

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L’ONG des droits de l’homme, la Voix des sans voix (VSV), a rapporté, mardi 22 janvier, les allégations des violences à caractère tribalo-ethnique à Kinshasa et dans la province du Kwilu, après l’annonce de la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle du 30 décembre.

« Il s’agit, entre autres, des violations et atteintes au droit à la vie, à l’intégrité physique et à la propriété dont la VSV a déjà enregistré quelques cas », dit un communiqué de l’ONG publié lundi.

La VSV qui condamne ces cas d’atteintes, encourage les victimes ou les témoins oculaires à se présenter à son bureau, situé sur la rue Bongandanga, dans la commune de Kasa-Vubu, à Kinshasa, afin de les dénoncer.

Elle appelle la population congolaise « à la non-violence et à la revendication pacifique de leurs droits légitimes ».

Martin Fayulu, arrivé deuxième à la présidentielle du 30 décembre, conteste les résultats de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et parle d’un « coup d’état électoral ». Il appelle en même temps la population à manifester pacifiquement afin de recouvrer la « victoire volée ».

Mais, pour la VSV, « le recours à la violence occasionnant les violations et atteintes aux droits humains ne peut en aucun cas se justifier ».

Japhet Toko