Face aux violences jusque-là enregistrées dans la province du Sud-Kivu durant cette période de campagne électorale, le Centre africain de paix et bonne gouvernance (CAPG) a lancé une campagne de sensibilisation à la non violence en cette période. Cette campagne cible les candidats aux différents scrutins et les électeurs.
"Notre sensibilisation à la non violence pendant les élections et à l'importance de vote a quatre messages importants dont : allons voter dans la paix et la responsabilité, non à la violence pendant les élections, oui à l'acceptation des résultats des urnes et en cas de contestation suivre la voie légale", a fait savoir à ACTUALITE.CD, Bienvenue Karakubwa, coordonnateur de cette ONG chargée de monitoring électoral. Elle a déjà enregistré 6 formes de violences électorales dans la province du Sud-Kivu.
"Nous avons déjà répertorié 6 formes de violences électorales qui sont soit des photos des candidats qui sont enlevées par les concurrents ou, en un certain moment, ce sont les camarades du même parti, soit des bagarres entre deux partis protagonistes, quelques fois des électeurs qui bloquent le candidat à cause de l'argent de corruption, par moment dans des églises là où les pasteurs fanatiques d'un politicien mais qui n'est pas aimé par les fidèles et crée un problème sérieux dans l'église, sont entre autres formes de violence que nous enregistrons", a expliqué Karakubwa.
Dans le Sud-Kivu, troisième grand électorat du pays après Kinshasa et le Nord-Kivu, des banderoles et effigies des candidats sont notoirement arrachées depuis le lancement de la campagne électorale.
Lancée depuis le 22 novembre, elle prendra fin la veille des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales censées se tenir le dimanche 23 décembre.
Justin Mwamba