Les experts de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), qui ont audité le fichier électoral du 6 au 25 mai 2018, regrettent la très faible implication des partis politiques et de la société civile, tout au long des opérations d’enrôlement des électeurs.
Ainsi, seuls 980 observateurs et 572 témoins des partis politiques ont été accrédités, selon les données de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante). Leur proportion au niveau national ne représente que 0,1% des centres d’inscription, rapportent les experts de l’OIF dans leur rapport final, publié le lundi 18 juin 2018.
<em>« Cette très faible représentation d’observateurs et représentants des partis politiques est préoccupante, tant pour permettre une inclusivité du processus que pour garantir au public un état des lieux de l’enrôlement et des difficultés rencontrées ou observées sur le terrain. Avec une moyenne de 0,1 observateur ou témoin par centre, leur absence pendant le processus a probablement impacté la faiblesse et la qualité du contentieux des listes »,</em> disent-ils.
L’objectif de l’audit était de procéder à l’analyse qualitative et quantitative des données du fichier électoral en vue de renforcer la confiance des acteurs dans le processus électoral, en général, et dans le fichier électoral, en particulier.