Le gouvernement rapporte que le jeudi 3 mai 2018, la Division provinciale de la Santé de l’Equateur a notifié au niveau central du Ministère de la Santé 21 cas de Fièvre avec des signes hémorragiques et 17 décès communautaires dans l’aire de santé d’Ikoko Impenge située dans la zone de santé de Bikoro dans la Province de l’Equateur. Jusque-là, le lien direct entre ces morts et Ébola n’est pas encore confirmé officiellement. La période à partir de laquelle le décompte de 17 morts a débuté n’a pas été communiquée.
Le communiqué signé par Lambert Matuku, ministre d’Etat chargé du travail, au nom du ministre de la santé Oly Ilunga, en mission, ajoute qu’une équipe du niveau central du Ministère de la Santé, appuyée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et Médecins Sans Frontières (MSF), s’est rendue sur place le samedi 5 mai 2018. L’équipe a trouvé 5 cas actifs, dont 2 hospitalisés à l’Hôpital Général de Bikoro et 3 dans le centre de santé d’Ikoko Impenge.
Le même document renseigne que 5 échantillons prélevés chez les cas suspects ont été envoyés pour analyse à l’Institut National de Recherche Biologique (INRB) de Kinshasa le dimanche 6 mai 2018. Des 5 échantillons analysés, 2 se sont révélés positifs à la maladie à virus Ebola sérotype Zaïre par RT-PCR.
<em>« Depuis la notification des cas le 3 mai dernier, aucun décès n’a été reporté ni parmi les cas hospitalisés ni parmi le personnel de santé »,</em> ajoute le communiqué.
En mai dernier, une épidémie a été déclarée à Likati (Bas-Uélé) et avait occasionné le décès de 4 personnes sur les 5 cas qui ont été confirmés.
583 personnes recensées qui ont été en contact avec des cas suspects avaient été testées négatifs, d’après le ministère de la santé.
C’est la 9e épidémie d’Ebola depuis la découverte du virus sur le sol congolais en 1976.