<div dir="auto"><strong><em>L’étau se resserre autour du géant anglo-suisse de négoce, courtage et d’extraction de matières premières Glencore. Cette fois-ci, c’est Dan Gertler qui réclame le respect de ses droits contractuels par KCC et Mutanda Mining. Le milliardaire clame sa volonté d’accéder à une somme importante d’argent qui, selon son entourage, devrait être réinvestie en RDC. Le tribunal de commerce de Kolwezi a déjà autorisé le gel des comptes bancaires ainsi que des biens corporels et incorporels de Glencore à travers ses filiales en RDC.</em></strong></div>
<div dir="auto"></div>
<div dir="auto">Ventora Development Sasu, société appartenant à Dan Gertler, a intenté une action en justice contre ces deux filiales de Glencore en RDC. La société réclame le respect de ses obligations contractuelles par ses partenaires. Ventora a même obtenu du Tribunal de commerce de Kolwezi le gel des certains comptes bancaires, biens mobiliers ainsi que les créances de Mutanda et de KCC et les titres miniers.</div>
<div dir="auto"></div>
<div dir="auto">Glencore ne reconnaît pas que Mutanda et KCC aient violé un quelconque accord avec la société de Dan Gertler. Mais rejette le calcul sur la valeur des sommes dues à la société affiliée à Gertler. Ce qui pour certains observateurs relèverait d’une posture de négociation pour réduire sensiblement le montant réclamé par Ventora. D’où, l’option choisie par cette société de saisir la justice congolaise afin de faire valoir ses droits.</div>
<div dir="auto"></div>
<div dir="auto">Toujours pour sa défense, Glencore rappelle que fin décembre 2017, l’administration Trump avait annoncé un nouveau régime de sanctions visant les acteurs impliqués dans les abus des droits de l’homme et la corruption dans le monde. La société s’appuie également sur le fait que le nom Dan Gertler soit également sur cette liste des personnes sanctionnées pour justifier son attitude au mépris des accords signés. Glencore, dont la valeur en bourse vacille depuis avril, entamerait davantage sa réputation dans le monde des affaires surtout qu’il est déjà mal embarqué dans son litige avec la Gécamines sur le dossier KCC.</div>
<div dir="auto"></div>
<div dir="auto">Des analystes expliquent également l’attitude de Glencore par le fait que Dan Gertler soutient l’actuel code minier contrairement au sept géants miniers dont Glencore. L’homme d’affaires d’origine israélienne fortement ancré en RDC a soutenu que l’industrie minière ne bénéficie pas comme il se devait au peuple congolais. Pour lui, le nouveau code devrait inverser cette tendance.</div>
<div dir="auto"></div>
<div dir="auto">« <em>Aucune œuvre humaine n’est parfaite. Le nouveau Code minier a le mérite de permettre à la République démocratique du Congo de profiter mieux et pleinement de ses ressources minières pour le bonheur de sa population. Seuls, ceux qui ne regardent que leurs intérêts et pas ceux de la RDC sont contre ce code minier »</em>, a déclaré Dan Gertler en exclusivité à Zoom Eco.</div>
<div dir="auto"></div>
<div dir="auto">Si Ventora dénonce vigoureusement les fausses allégations formulées contre le groupe Fleurette et son initiateur, qui auraient contribué aux récentes mesures de sanctions américaines l’an dernier, elle espère travailler obtenir la levée de cette mesure injustifiée dans un temps raisonnable afin de poursuivre ses activités en toute tranquilité.</div>
<div dir="auto"></div>
<div dir="auto">Dan Gertler a décidé néanmoins de continuer à travailler dans ce contexte difficile, en investissant encore et en soutenant différents autres projets dont un qui lui tient particulièrement à cœur : le soutien aux jeunes entrepreneurs congolais.</div>
<div dir="auto"></div>
<div dir="auto">« Une fois que le paiement des obligations contractuelles dues par Glencore sera fait, tout sera réinvesti en République Démocratique du Congo», a – t il confié.</div>
<div dir="auto"></div>
<div dir="auto">Pour Ventora, il existe plusieurs solutions sur la table pour Glencore afin d’effectuer respecter ses obligations contractuelles, tous sont tenus au respect des contrats signés. Personne, encore moins Glencore ne peut s’y dérober.</div>