Le chef de la mission de l'ONU en RDC (MONUSCO) Mamane Sidikou a confirmé ce mercredi 8 février 2017 devant les journalistes, la présence des combattants de l’ex rébellion M23 dans la province du Nord-kivu.
« C’est une évidence. Lorsqu’on a fait le vol de reconnaissance nous en avons pas vu. Et les gens ont été pris, puis le Rwanda et l’Ouganda ont reconnu les mouvements de ces éléments M23 en centaine; et récemment moi et Saïd Djinnit nous avons rencontré le président Museveni pour parler de la question, donc il n’est pas un secret qu’ils sont là », a déclaré Mamane Sidikou au sortir d'un tête-à-tête avec le vice-premier ministre en charge des affaires étrangères.
Ce dernier a promis l’appui militaire de la Monusco aux FARDC, pour neutraliser cette menace.
« En tant que chef de la monusco je dis ceci, en 2012-2013 ils sont venus, ils ont été combattus par les FARDC appuyées par la Monusco. Et ça sera la même chose qu’aujourd’hui, ils ont choisi les armes et les armes leur répondront », a-t-il ajouté.
La même autorité Onusienne a par la suite invité ces combattants à privilégier la voie pacifique qui est celle des négociations.
Mi-janvier la Monusco retenait ses mots sur l'alerte du gouvernement congolais faisant état d'incursion de près de 300 combattants de l'ancienne rébellion du M23 au Nord-Kivu.
Cantonnés depuis 2013 en Ouganda après la chute de la rébellion au Nord-Kivu en RDC, ces combattants ont récemment été accusés par l'armée d'avoir tué trois militaires et pris en otage un autre après le crash de deux hélicoptères des FARDC dans le territoire de Rutshuru.
L'Ouganda a récemment annoncé de sa part la fuite du général Sultani Makenga vers une destination inconnue depuis son lieu de cantonnement en Ouganda.
Stanys Bujakera
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