Le mouvement citoyen Nouvelle génération pour l’Emergence du Congo (NOGEC) a écrit au procureur général de la République ce vendredi 3 février 2017 pour demander l’ouverture d’une enquête sur la mort du président de l’UDPS Etienne Tshisekedi.
Dans sa requête adressée au procureur, NOGEC soupçonne Willy Mishiki, ancien allié de Tshisekedi et actuel vice-ministre de l’énergie, d’être impliqué dans la mort du président de l’UDPS.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">« En date du 28 janvier 2017, Monsieur Willy Mishiki était l’invité de l’émission «équipe nationale » (…) Dans le corps de cette émission, Sieur Willy Mishiki d’un air rassuré et convaincu a affirmé avec précision que le président Tshisekedi Wa Mulumba ne rentrerait pas vivant sur la terre de ses ancêtres », explique le Mouvement citoyen dans sa lettre.</blockquote>
NOGEC soupçonne également, dans la même note, les deux médecins privés de Tshisekedi dont, selon lui, leur nomination aux postes de ministre de la santé publique et de vice-ministre des finances aurait surpris l’opinion nationale juste peu de temps avant les déclarations de Willy Mishiki au sujet du président du comité des sages du Rassemblement.
Ce mouvement citoyen incite donc le procureur général à se saisir de cette affaire pour ouvrir une enquête afin d’expliquer ce qu’il qualifie de « corrélation possible » entre les faits évoqués et la disparition d’Etienne Tshisekedi.
Will Cleas Nlemvo
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