RDC: quand le M23 cible systématiquement les casques bleus 

Depuis sa réactivation, le M23 a ciblé systématiquement la MONUSCO. Parmi les faits les plus importants, il y a eu le crash d'un hélicoptère de la mission onusienne le 29 mars 2022. Selon le groupe d’experts des Nations unies, cet accident était causé par des tirs directs d'artillerie depuis une colline sous contrôle du M23. Huit casques bleus avaient été tués sur le coup.

Plusieurs autres attaques ont été recensées par les experts de l’ONU. 

Le 31 août 2022, un convoi de ravitaillement de l'ONU a été attaqué à environ 11 kilomètres au sud-est de la ville de Rutshuru. Plusieurs renseignements rapportent que le M23 est derrière cette attaque.

Il y a eu également cet autre incident le 20 octobre 2022, lorsque le M23 depuis sa position sur la colline de Swema (à 10 kilomètres au sud-est de Rutshuru-ville), a tiré sur une patrouille à pied des FARDC entre Rangira et le pont de Rwanguba avec des mitrailleuses de 12,7 mm.  Quelques balles tirées par le M23 ont également atteint la position de la MONUSCO sur les hauteurs de Kabindi, indiquent les experts de l’ONU.

Le 29 octobre 2022, lors d'un échange de tirs entre les FARDC et le M23 dans la zone des collines de Shwema, toujours dans le territoire de Rutshuru, un obus de mortier a blessé trois casques bleus. Dans la même zone, deux autres casques bleus ont été blessés par des balles de calibre 47. Le même jour, à Rumangabo, des échanges de tirs entre casques bleus et M23 ont été rapportés.

Pas plus tard que le 1er novembre 2022, le M23 a tiré deux mortiers en direction d'une patrouille de la MONUSCO près de Rugari.