Bientôt une enquête internationale au Tchad, les envoyés spéciaux de Félix Tshisekedi se félicitent des avancées dans la facilitation de la CEEAC 

La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) tente de s’appliquer pour faire avancer le processus politique au Tchad. Les deux émissaires de l’organisation régionale dépêchés à N'djamena ont animé jeudi à Kinshasa une conférence de presse sur l’état d’avancement de la facilitation dirigée par Félix Tshisekedi. Didier Mazenga, ministre congolais de l’Intégration régionale et l’Angolais Gilberto Da Piedade Verissimo, président de la commission de la CEEAC, se sont montrés optimistes pour la suite du processus. 

Il ne fallait pas s’entendre à de grandes annonces étant donné que ce n’était d’abord qu’une mission de prise de contact après la désignation des membres de l’équipe de facilitation.

Il était également question d’identifier et d’échanger avec les principaux interlocuteurs, représentants chaque camp ainsi que les diplomates et les membres de la société civile.

Au cours de la conférence de presse de jeudi, le ministre de l’Intégration régionale et Francophonie de la RDC, Président en exercice du Conseil des Ministres de la CEEAC, Didier Mazenga et le président de la commission de la CEEAC, l'Angolais Gilberto Da Piedade Verissimo, se sont cependant réjouis du fait que le gouvernement Tchadien accepte une mission d’enquête indépendante sur les incidents meurtriers du 20 octobre. 

Ils ont précisé que l’enquête sera menée par l’Union africaine et la CEEAC. 

Les deux entités pourront, ont-ils précisé, intégrer d’autres organisations et partenaires.

A ce stade, on ne sait pas quand la mission d’enquête sera déployée encore moins sa sa durée, sa composition et son cahier de charge.

Didier Mazenga s’est montré particulièrement confiant se réjouissant des engagements pris par les autorités tchadiennes pour faciliter le déroulement de cette enquête.

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