RDC : à Kolwezi, la Sicomines S.A participe activement à la formation des jeunes talents dans le secteur d’industries extractives

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Les jeunes de la ville de Kolwezi dans la province du Lualaba se disent satisfaits de l’emploi, de la formation et du renforcement des capacités leur apporter par la Sino-congolaises des Mines (SICOMINES S.A.) dans le secteur d’industries extractives. C’est ce que font savoir les agents et cadres de cette joint-venture.

Fans Tshiey, analyste senior aux ressources humaines au sein de la Sicomines, qui a un effectif de plus ou moins 7.200 agents, et qui emploie plus de 60% des jeunes de 21 à 35 ans d’âges, explique qu'il a été embauché à 21 ans et que l’apport de cet emploi dans son quotidien et dans sa carrière est très significatif.

« Il y a eu beaucoup de changements dans ma vie, le travail m’a épanoui, j’ai une source de revenus et un salaire décent qui me permettent aujourd’hui de vivre une vie stable. J’ai été engagé célibataire aujourd’hui je suis marié », a-t-il fait savoir.

Et de poursuivre :

« Contrairement à d’autres sociétés qui exigent une expérience professionnelle avant d’être engagée, la SICOMINES n’est pas exigeante, elle se veut prête à former les jeunes. La SICOMINES tient à amasser les jeunes en son sein et à diminuer le taux de chômage. Pour lui, cela contribue considérablement au développement de la province et du pays en général ».

Le chargé des relations extérieures à la SICOMINES, Adolph Kambaj a, quant à lui, révélé qu'au début de ce projet en 2008, personne ne croyait en cette société qui, aujourd’hui, est l’une de grande envergure en RDC.

«  Quand j’ai été engagé à la SICOMINES, elle n’était pas ce qu’elle est aujourd’hui, même moi, j’en doutais, je me disais est-ce que réellement ce projet va se réaliser, aujourd’hui nous avons une grande entreprise à compétitivité internationale et qui emploie plus ou moins 7.200 agents directs et indirects », explique-t-il.

De son côté, Serge Wilondja, aujourd'hui ingénieur métallurgiste, a aussi loué l'apport de la SICOMINES, qui pour lui reste un grand projet porteur d’espoir pour la jeunesse congolaise.

« C’est un projet qui contribue à la formation et au renforcement des capacités des jeunes dans le secteur d’industries extractives et nouvelle technologie », a-t-il indiqué avant de rappeler qu'il fût, jadis sans aucune expérience.

La jeunesse ressource indispensable du développement industriel

Plusieurs agents ont affirmé que la jeunesse constitue une ressource indispensable du développement industriel d’une Nation. Pour promouvoir la politique industrielle de la RDC, il est important d'avoir une main d’œuvre nationale, purement congolaise, ont-ils dit tout soulignant l'apport de la coopération Sino-Congolaise, particulièrement dans le secteur des industries extractives.

Ils ont fait en outre savoir que grâce à la SICOMINES, la RDC peut déjà compter sur ses 1581 talents professionnels miniers formés, notamment les laborantins, les électriciens, les ouvriers d'instruments, les mécaniciens, les opérateurs de la concentration, les opérateurs de la métallurgie, les opérateurs du grillage, les acideurs, les arpenteurs, les chauffeurs de chariots élévateurs, les chauffeurs de grues et les briqueteurs.

Il sied de noter que l’industrialisation consiste à doter le pays d’un tissu industriel dynamique, compétitif, responsable en matière d’environnement et de développement durable fondée sur l’élargissement de la chaîne de création des valeurs pour plus d’emplois décents en vue de contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’éclosion d’une économie diversifiée et compétitive.