RDC-Ebola : Leila Zerrougui se réjouit de la « capacité de riposte nationale » contre l’épidémie

La représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en RDC, Leila Zerrougui a exprimé jeudi  3 octobre sa satisfaction face aux dispositions mises en place par les autorités congolaises afin de riposter contre l’épidémie d’Ebola qui sévit dans l’est de la RDC depuis plus d’une année.

Au cours de la conférence hebdomadaire de la Monusco à Kinshasa, elle a aussi noté la confiance de la population dans le processus de la riposte après des cas d’attaques et des attitudes hostiles, il y a quelques mois, par la population à l’égard des équipes de santé.

« Il y a la confiance de la population qui se présente, donc on arrive à faire la trace des contacts. Mais quand les gens mangent encore la viande sauvage, il y aura encore des cas, mais on a un vaccin, on a le traitement et les institutions doivent avoir cette capacité, c’est ce qui est en train de se faire aujourd’hui, d’avoir une capacité de riposte nationale, qui permet de répondre à chaque fois, sans faire appel à d’autres secours parce qu’on n’en a pas les moyens. C’est ça qui a changé, c’est ça qui nous permet d’avoir de l’espoir, c’est ça qui nous donne la force de dire si on arrive à cibler la menace des ADF, ça va aider à stabiliser cette région qui a beaucoup souffert et qui a besoin d’avoir confiance en ses institutions », a expliqué la cheffe de la Monusco.

Elle prodigué un conseil préventif contre l’épidémie : « Dès que vous avez la fièvre vous allez vous présenter, il y a un traitement, il y a un vaccin, parmi ceux qui sont affectés, il y en a qui sont guéris, et c’est ça la différence. »

Le cumul total au 1 octobre 2019 est de 3197 cas (3083 confirmés & 114 probables) incluant 2136 décès enregistrés depuis le début de l’épidémie ; soit un taux de létalité de 67%.

Jeudi, Dr Jean-Jacques Muyembe et les membres du secrétariat technique de lutte contre Ebola ont échangé avec le premier ministre Ilunga Ilunkamba sur l’évolution de la situation épidémiologique qui est positive sur le terrain.

« De 10 à 20 cas de contamination par jour, le chiffre est passé hier mercredi à 1, des gros progrès rapportés au chef du Gouvernement. Des réalisations accomplies grâce à la molécule curative et efficace découverte par le DG de l’INRB Jean- Jacques Muyembe. », indique le service de communication de la primature.

Ivan Kasongo