La Synergie des missions d’observation citoyenne des élections (SYMOCEL), a exprimé ce lundi 27 août 2018 sa crainte quant aux différentes réactions au sein de la classe politique après la publication par la CENI, de la liste provisoire des candidats à la présidentielle.
SYMOCEL craint également que les diverses réactions puissent susciter de frustration et méfiance vis-à-vis de la gestion du processus électoral.
“La SYMOCEL note que la publication de la liste électorale a suscité des réactions diverses et contrastées auprès des parties prenantes quant à la légalité, à l’inclusivité et à l’impartialité de l’organe de gestion des élections et à son objectivité. A titre illustratif, les parties prenantes relèvent entre autres les cas de rejet de candidature pour cause de conflit d'intérêts et de traitement discriminatoire”, dit-elle dans un communiqué.
Sur les 25 dossiers de candidature reçus, la CENI a retenu 19 jugeant les six autres, dont celle de Jean-Pierre Bemba, irrecevables. SYMOCEL encourage les candidats victimes à saisir la Cour constitutionnelle et insiste sur “un processus consensuel, inclusif, transparent et apaisé”.
Ce lundi, les avocats de Bemba, Gizenga, Muzito, Badibanga, etc ont déposé les recours à la Cour constitutionnelle en contestation à la décision de la CENI déclarant "irrecevables", les dossiers des personnalités précitées.
Patrick Maki