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RDC : la Fondation Mzee Laurent Désiré Kabila dénonce la perquisition diligentée par l’armée dans ses locaux et exige la libération de ses agents arrêtés
Femme
- Sécurité
- Jeudi 14 mars 2024 - 07:58
Les locaux de la Fondation Laurent Désiré Kabila ont connu une perquisition à l’improviste ce mercredi 13 mars 2024. Cette perquisition à son siège situé sur le boulevard du 30 juin, dans la commune dès la Gombe, a été menée, selon elle, par des militaires identifiés comme étant du service de la DEMIAP « sans avoir préalablement présenté de document autorisant leur perquisition ».
Dans un communiqué signé dans la foulée par Jaynet Kabila qui est la présidente de la Fondation, c’est pour la troisième fois que cet acte est posé. « La Fondation condamne cette énième violation de ses locaux par des services de Sécurité », indique le communiqué.
Avant d’ajouter : « Il sied de noter qu'après avoir saccagé tous les bureaux de la Fondation, ces agents ont emporté : Des ordinateurs, des clés USB, des disques durs ; Des téléphones et d'autres biens de valeur ; Les effets personnels appartenant aux agents de la Fondation (argent, ordinateur, vêtements, chaussures etc.) ».
Se voulant un lieu de mémoire du Héros National Mzee Laurent Désiré Kabila, la Fondation déplore la soustraction du véhicule qui avait transporté sa dépouille en 2001 pendant les obsèques de l'illustre disparu, un bien qu’elle considère hautement symbolique.
Aussi, précise le communiqué consulté par ACTUALITÉ.CD, des agents de la Fondation, quelques personnes ont été arrêtées au siège de la Fondation.
« La Fondation condamne avec la dernière énergie l'enlèvement de ses trois agents et deux gardes présents sur le lieu et exige leur libération sans condition », dit-elle tout en précisant qu’elle « utilisera toutes les voies légales pour faire valoir ses droits les plus légitimes ».
En juin 2023, la Fondation M'zee Laurent Désiré Kabila informait avoir été victime « des attaques ignobles et odieuses dans la nuit, perpétrées par des individus soupçonnés avec des indices avérés d'être des agents de services de sécurité et d'un commando militaire non entièrement identifiés.»
Kuzamba Mbuangu
