Le Sommet des Trois Bassins des Écosystèmes de Biodiversité et des Forêts Tropicales Mondiales a pris fin le 28 octobre au Congo-Brazzaville, avec une allocution du président Félix Tshisekedi plaidant en faveur d'une adaptation aux nouvelles perspectives économiques.
Félix Tshisekedi a souligné la nécessité pour les États de développer des programmes d'investissement mieux structurés, visant non seulement à exploiter leurs ressources naturelles, mais également à renforcer la résilience de leurs systèmes socio-économiques face à la crise climatique.
Le président congolais a appelé à la diversification des sources de financement climatique, y compris le développement d'un marché du carbone équitable, pour une gestion durable des Trois Bassins Forestiers Tropicaux et d'autres massifs forestiers mondiaux.
Il a mis en avant le rôle stratégique de la République Démocratique du Congo dans la lutte contre les changements climatiques, en raison de ses vastes ressources forestières, de ses réserves d'eau douce et de sa biodiversité remarquable.
Félix Tshisekedi a dévoilé l'ambition de son pays de jouer un rôle majeur dans la transition écologique mondiale, en exploitant ses ressources minières et énergétiques essentielles, notamment le cobalt, le coltan, le lithium et les énergies propres et renouvelables.
La RDC a également présenté sa stratégie visant à mobiliser des financements appropriés pour réduire son empreinte carbone et moderniser ses secteurs forestier, agricole et minier. Le président a initié des réformes pour renforcer la gouvernance climatique, améliorer le climat des affaires et organiser le marché du carbone de manière transparente et respectueuse de l'environnement.
Félix Tshisekedi a appelé à une collaboration efficace entre les trois bassins, représentant 80 % des forêts tropicales mondiales et jouant un rôle clé dans l'équilibre du bilan carbone de la planète. Il a souligné la nécessité de prendre en compte cette pondération dans l'affectation des ressources actuelles et futures, encourageant ainsi l'engagement et le partenariat des pays des bassins forestiers pour définir des politiques communes et mutuellement bénéfiques.
En conclusion, le président a formulé le vœu que le Sommet de Brazzaville marque un nouveau départ pour la gestion durable des forêts, l'amélioration des conditions socio-économiques des populations et une meilleure protection de la planète