À l'occasion de son 21ème anniversaire, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) vient de monter au créneau pour déplorer la détérioration de la situation sociopolitique et sécuritaire sous le règne de Félix Tshisekedi. Abordant la question relative au processus électoral en cours, le parti de Joseph Kabila se dit toujours non concerné dans sa configuration actuelle.
Le PPRD estime que ce processus ne rassure pas, et qu'il est biaisé et ne tiendra pas compte de la volonté du souverain primaire.
« L’année passée, sous la direction du camarade président national, une réunion du bureau politique fut tenue pour mener principalement une réflexion profonde sur l’avenir et le devenir de notre nation. Triste est de constater que depuis lors la situation sécuritaire s’est davantage détériorée, la situation sociale se dégrade dans des proportions inquiétantes quotidiennement ainsi que la situation politique caractérisée par un processus électoral totalement vicié, de nature à nous conduire vers une situation de chaos généralisée », déplore le bureau politique du PPRD dans un communiqué ce vendredi 31 mars.
D'après le bureau politique du PPRD, sa position sur le processus électoral est patriotique pour l'intérêt de la population en générale.
« Elle est prise dans l’intérêt de tous nos concitoyens sans distinction aucune afin que nous ayons des élections libres, transparentes, crédibles et inclusives telles que prévues constitutionnellement. Ceci dans l’unique et précieux souci de préserver les acquis démocratiques dont nous avons été les pionniers, au travers le leadership de notre camarade président national. Que nos militants, cadres, sympathisants ainsi que l’ensemble de nos concitoyens voient en cela un acte de loyauté à l’égard de notre engagement collectif pour la sauvegarde de notre démocratie », ajoute le bureau politique du PPRD.
Le PPRD avait levé l'option de ne pas participer au processus électoral en cours dans son format actuel. Pour le PPRD, il faudra mettre en place de nouveaux des animateurs de la CENI de manière consensuelle et tant d'autres réformes liées aux élections.
Pendant ce temps, la CENI poursuit les opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs qui tendent déjà vers la fin. Au 13 mars de l'année en cours, déjà plus de 34 millions de personnes ont été déjà enrôlées.
Clément MUAMBA