La police a renforcé sa présence, ce mardi 11 juin, autour du Palais du peuple au lendemain de la manifestation de colère des militants de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) contre ce qu’ils qualifient d’"outrage" au chef de l’Etat de la part des députés du FCC (Front Commun pour le Congo), lors de la plénière de vendredi dernier à l’Assemblée nationale. Les députés avaient tablé sur les ordonnances de Tshisekedi nommant les mandataires à la SNCC et à la Gécamines.
Des dizaines de policiers sont visibles notamment à l'entrée nord du Palais du peuple. Les militants ont promis d’y revenir, ce mardi. Lundi, une centaine d'entre eux avaient campé toute la journée devant le Palais du peuple où ils avaient érigé un check-point pour rechercher les députés dans les différents véhicules. Ils avaient été dispersés sans succès par la police à coups de gaz lacrymogènes. Ils n’avaient pas obéi à Jean Marc Kabund, président a.i de l’UDPS, qui les appelait à quitter le lieu.
Le bureau de l’Assemblée nationale a accusé les militants du parti au pouvoir d’avoir empêché les députés d’accéder dans l’enceinte du Palais du peuple.
« Avant même d’accéder à l’hémicycle, nous avons affronté une multitude de jeunes, combattants de l’UDPS, qui se sont déployés devant l’entrée pour empêcher et s’attaquer aux différents députés qui voulaient y accéder pour les différents rendez-vous de travail », a indiqué Célestin Musao Kalombo, rapporteur de l’Assemblée nationale.