Tirs contre les partisans de Fayulu - RDC : Paris appelle Kinshasa à "faire toute la lumière" sur ces incidents

Le président français Emmanuel Macron

La France a annoncé, ce mercredi 12 décembre, qu'elle est "préoccupée" par les informations selon lesquelles des tirs à balles réelles auraient servi à disperser des manifestants, à l’occasion de l'arrivée à Lubumbashi, de l'opposant Martin Fayulu, candidat à l'élection présidentielle censée se tenir le 23 décembre 2018 en République démocratique du Congo (RDC). 

"La France appelle les autorités congolaises à faire toute la lumière sur ces incidents", souligne le Quai d'Orsay [ Ministère français des Affaires étrangères] dans un communiqué publié ce mercredi.   

Deux fois reportées, les élections générales prévues le 23 décembre prochain sont une "opportunité historique pour un premier transfert démocratique et pacifique du pouvoir en RDC", rappelle la France, qui appelle les autorités congolaises à "mettre en place les conditions d’un scrutin crédible dans un climat apaisé".

La France affirme qu'elle reste "prête", en étroite concertation avec ses partenaires africains, européens et internationaux, à appuyer le processus électoral "en cas de demande des autorités congolaises". 

L'ONU s'est dite préoccupée par la "succession d’incidents graves" contre Martin Fayulu.

Dans un communiqué publié ce mercredi, La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies en RDC, Leila Zerrougui, a déploré " les pertes en vies humaines".  L'équipe de campagne de Martin Fayulu a promis de saisir la justice congolaise dès jeudi pour que justice soit faite.

Christine Tshibuyi