Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) s’inquiète de la situation humanitaire dans les Hauts-Plateaux de Bijombo (Uvira, Sud-Kivu) depuis près de trois mois en raison de l’insécurité.
<em> « Les acteurs humanitaires estiment qu’environ 76 000 personnes ont été déplacées par les violences entre les milices communautaires qui affectent cette région. Si la plupart se sont déplacés à l’intérieur des Hauts-plateaux, d’autres se trouvent dans le Territoire voisin de Mwenga, à Uvira et dans les localités environnantes »,</em> note l’agence onusienne ce mercredi dans un rapport.
L’aide humanitaire tarde à arriver dans cette zone qui plus n’est accessible qu’à pied ou par voie aérienne.
<em>« Pour faire face aux importants besoins, les humanitaires se mobilisent. Une assistance en articles ménagers essentiels a été octroyée à 260 ménages déplacés des Bijombo par l’ONG Popoli Fratelli, appuyée par le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, le 28 juin. Ces derniers se trouvent d’une part en famille d’accueil à Uvira et d’autre part dans une école à Katongo (à une dizaine de kilomètres au Sud d’Uvira) »,</em> rapporte OCHA.
La même source ajoute que les ménages déplacés ayant trouvé refuge à Katongo ont également reçu une assistance en vivres. ACTED prévoit, en outre, avec le soutien d’ECHO et après une mission d’évaluation des besoins menée dans la zone du 12 au 16 juin, d’assister en vivres près de 11 700 personnes vulnérables se trouvant sur l’axe Kalama-Kalambi (Territoire de Mwenga), dont la majorité sont des déplacés en provenance des Hauts-Plateaux de Bijombo.