Seize formations sanitaires des Hauts-Plateaux de Bijombo (Uvira, Sud-Kivu), dont l’Hôpital général de référence de Katanga, sont affectées par les violences qui sévissent depuis près de trois mois dans la région. Cette situation prive ainsi près de 95 000 personnes de soins de santé de qualité, a rapporté ce mardi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).
<em>« Dans l’Est du Territoire de Shabunda, les incidents de protection se sont multipliés durant la période écoulée. Une centaine de personnes auraient été dépouillées de leurs biens entre le 27 et le 30 juin sur l’axe Byangama-Kisuku par des hommes en armes, selon l’ONG locale Action Intégrale pour le Développement Paysan (AIDP). Par ailleurs, environ 320 ménages de six localités de cet axe se seraient déplacés dans la forêt durant la même période à cause du pillage de leurs biens par des hommes en armes »</em>, explique l’agence onusienne dans sa note d’informations humanitaires du 3 juillet 2018.
<em>Les acteurs humanitaires estiment qu’environ 76 000 personnes ont été déplacées par les violences entre les milices communautaires qui affectent cette région, ajoute OCHA. </em>
<em>Ces violences ont débuté fin avril entre groupes armés à l'ouest la ville d’Uvira, dans la province du Sud-Kivu. Jusque-là, ni les FARDC et les casques bleus de la MONUSCO ne sont intervenus dans cette zone accessible sur qu’à pied ou par voie aérienne. </em>