<span style="font-weight: 400;">La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a salué, ce mercredi 30 mai 2018, les déclarations faites lundi dernier par les présidents français Emmanuel Macron et angolais João Lourenço, sur la nécessité de respecter l’accord du 31 décembre 2016 et la tenue des élections le 23 décembre 2018.</span>
<span style="font-weight: 400;">La CENCO </span><i><span style="font-weight: 400;">« salue le fait d’avoir reconnu la valeur de cet accord avec la garantie morale qu’a constituée les pères évêques »,</span></i><span style="font-weight: 400;"> a déclaré l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de l’épiscopat congolais, cité par l’agence Dia-CENCO.</span>
<span style="font-weight: 400;">Dans leur déclaration conjointe à la presse, les deux chefs d’Etat s’étaient également opposés à un éventuel troisième mandat du président Joseph Kabila.</span>
<span style="font-weight: 400;">Pour l’abbé Nshole, seul l’accord de la Saint-Sylvestre est une solution à la crise que connaît la RDC.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">« Nous savons tous, la communauté nationale et internationale, qu’il n’y a pas deux voies de sortie de la crise dans le contexte actuel. L’unique voie pacifique de sortie de crise, c’est le respect de l’accord de la Saint Sylvestre et ce dernier n’a pas été conclu par la communauté internationale mais par les Congolais. C’est un accord à nous et non de la communauté internationale »,</span></i><span style="font-weight: 400;"> a-t-il exhorté.</span>
<span style="font-weight: 400;">Macron et Lourenço s’étaient prononcés alors que le vice-Premier ministre chargé des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale, Léonard She Okitundu, avait convoqué le 26 mai dernier, les représentants diplomatiques de la France, du Rwanda et de l’Angola, accrédités après la rencontre des présidents rwandais et français au cours de laquelle ils avaient abordé les questions liées à la RDC.</span>
<b>Patrick Maki</b>