<b>Les membres du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, aile Kasa-Vubu, au sein du gouvernement, récusent le président de leur conseil des sages, Joseph Olenghankoy. Ils l’accusent, selon Lisanga Bonganga, notamment d’avoir transformé le Rassop en plateforme électorale.</b>
Le ministre d’Etat des Relations avec le Parlement, Lisanga Bonganga, l’a déclaré, ce mardi 29 mai 2018, devant les membres du Rassemblement/Kasa-Vubu réunis dans la salle Reine de paix, à Kinshasa.
<i>“En attendant la restructuration du Rassop, Tshibala est le seul interface pour toutes les questions et avis qui pourront être sollicités. La transformation de celui-ci en plateforme politique est une tricherie et une escroquerie politique à combattre. Sur ce, nous allons saisir le vice-Premier ministre en charge de l'Intérieur”</i>, a déclaré Lisanga Bonganga, qui s'est présenté comme porte-parole des membres du Rassop au sein du gouvernement.
Contactés par ACTUALITE.CD, certains ministres membres du Rassop/Kasa-Vubu disent ne pas se reconnaître dans cette déclaration. C'est notamment le cas de Bernard Biando, ministre UDEMO, chargé de l'Action Humanitaire et Solidarité nationale.
Pour rappel, le Rassop/Kasa-Vubu est reconnu par le ministère de l’Intérieur et figure sur la liste des partis et regroupements politiques devant participer aux élections.
Le Premier ministre, Bruno Tshibala, et le président du CNSA, Joseph Olenghankoy, entretiennent des liens tendus depuis un certain temps.
La loi sur le CNSA a déjà été votée au parlement mais reste sa promulgation par le président de la République. Si la loi est promulguée, le président du CNSA aura le rang de ministre.
Lundi, le gouvernement a convoqué une tripartite à laquelle le CNSA, dénonçant “<em>l’usurpation</em>” de son pouvoir par l’exécutif national, n’a pas participé.
<b>Fonseca Mansianga</b>