MONUSCO dit être préoccupée par la situation sécuritaire dans la province du Maniema où l’Armée affronte notamment des miliciens Maï-Maï Malaika de Sheih Assani. Par exemple, des combats étaient intenses le 22 septembre près de Salamabila dans le territoire de Kabambare.
<em>« S’agissant de la situation au Maniema, je peux vous dire que cette province constitue une préoccupation majeure pour la force, [à savoir] suivre de près l’évolution de la situation et la montée en puissance des groupes Mayi Mayi dans cette province de la République. Donc une recrudescence des activités liées à ces groupes notamment des attaques sporadiques entre les forces gouvernementales et des installations étatiques », </em>a dit ce mercredi 4 octobre 2017 le Commandant Adil Esserhir, Porte-parole militaire par intérim de la MONUSCO au cours de la conférence hebdomadaire de la Mission onusienne.
Il a également affirmé que malgré l’absence d’une base dans le Maniema, la MONUSCO dit garder un œil ouvert sur la situation dans cette province.
<em> « Comme vous le savez, 94 % de nos troupes sont basées dans les provinces de l’est de la République. On n’a pas de base ouverte dans cette province-là. Néanmoins on reste engagés dans le spectre sécuritaire et militaire avec les acteurs nationaux et provinciaux sur place pour s’attaquer au problème. On est en train de développer des plans de stratégie conjointement avec eux avec les sections substantives et c’est l’objet des travaux qui vont être menés à terme »,</em> a-t-il ajouté.
L’attaque de la cité de Kabambare avait fait au moins six morts, avait rapporté mardi 8 août, l’administrateur du territoire du même nom.