HRW estime que les forces de sécurité pourraient se diviser si Kabila compte sur la force pour se maintenir au pouvoir

Human Rights Watch demande à Joseph Kabila devrait de s’engager publiquement, avant la fin de son second mandat intervenant le 19 décembre 2016 à quitter ses fonctions. « S’il n’agit pas ainsi, on assistera probablement à une recrudescence de violences graves et d’abus de la part du gouvernement dans les jours et les semaines à venir, » dit l’ONG qui pense que le mince espoir entretenu par les négociations autour de l’épiscopat catholique s’est envolé.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>« Les pourparlers en cours entre l’opposition et la coalition au pouvoir, avec le concours de l’Église catholique, n’ont pas permis de sortir de l’impasse politique, alors que Kabila a refusé à plusieurs reprises de déclarer si et quand il se retirerait du pouvoir. »</em></blockquote>
Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch, n’est pas très optimiste :
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"> <em>« Il existe un risque sérieux de voir la RD Congo s’enfoncer dans une violence généralisée et dans le chaos au cours des prochains jours, avec de possibles répercussions dans toute la région (…) Le président Kabila est la seule personne qui peut empêcher cela, en prenant l’engagement public clair de quitter ses fonctions et en mettant fin à la répression brutale exercée par les personnes sous son commandement. »</em></blockquote>
<em> </em>HRW n’exclut pas le risque de mutinerie.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"> <em>« Des Congolais à travers le pays sont en train de se mobiliser pour des manifestations à grande échelle qui commenceront le 19 décembre pour faire pression sur Kabila afin qu’il se retire du pouvoir. De plus, des leaders de groupes armés dans l’est du pays ont déclaré que l’armée et la police ne seront plus « légitimes » après le 19 décembre, accentuant le risque de conflit armé. Les forces de sécurité nationales fragilisées pourraient se diviser si Kabila compte sur la force pour se maintenir au pouvoir, et les pays voisins de la RD Congo pourraient s’impliquer, comme ils l’ont fait au cours de précédents conflits armés en RD Congo. »</em><em> </em></blockquote>
Vous pouvez lire l’intégralité du rapport <a href="https://www.hrw.org/fr/news/2016/12/16/rd-congo-joseph-kabila-devrait-s…;