Nord-Ubangi : les agents de jardin botanique et zoologique de Gbadolite réclament l’amélioration de leurs conditions salariales

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A Gbadolite, les travailleurs au sein de jardin botanique et zoologique gérés par l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) sont en colère. Ils sont une cinquantaine, ils dénoncent le maigre salaire qu'ils reçoivent ainsi que le détournement d’une partie de leurs salaires au niveau de la banque.

 

Ils sont descendus ce lundi 24 février dans la rue pour exprimer leur mécontentement. « Le personnel du jardin touche le salaire variant entre 96.000 FC et 182.000 FC salaire du Directeur en grade. », affirment-ils. Sur la cinquantaine, « la prime de risque de 13 agents n’est pas versée depuis bientôt 8 ans », précise l’Ingénieur Dendele Muana Shibo, président de la délégation syndicale qui a lu le mémorandum remis au maire de la ville de Gbadolite.

 

Le jardin botanique et zoologique de Gbadolite procède à la conservation, protection, éducation environnementale et recherches scientifiques. On y organise principalement l’horticulture, la plantation des espèces botaniques et forestiers. On y pratique également la pisciculture, la mise en quarantaine des animaux domestiques, l'élevage des ovins et des bovins. Des animaux appartenant aux opérateurs économiques y sont aussi gardé dans le cadre du contrat public- privé.

 

Selon André Kopita, directeur et chef de site touristique, « au moins 57 personnes sont employées dans ce site » de 300 hectares. Le jardin conserve plus de 500 espèces botaniques, une dizaine des étangs piscicoles, un troupeau des ovins.

 

Le site est visité régulièrement par des jeunes, écoliers, étudiants, les chercheurs dans le cadre scientifique, mais aussi les il reçoit la visite des touristes. Mais il connaît des problèmes de fonctionnement faute de moyens techniques. Ses responsables mènent inlassablement des plaidoyers auprès du gouvernement central afin de relever le niveau de cette aire protégé à l’instar d’autres jardins botaniques et zoologiques à travers le pays.

 

Didier Dutimo