Il n’y aura pas de rupture de stock dans les camps et cantines militaires pendant les fêtes de fin d’année. Cette annonce a été faite par le général major Jean-Pierre Kasong Kabwik, commandant du Service national, après la ronde effectuée récemment dans des entrepôts et cantines disséminés à travers la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC).
« Nous voulions nous assurer que dans toutes les cantines militaires à travers la ville de Kinshasa, il y a suffisamment le stock, pour que les militaires et les membres de leurs familles y accèdent facilement et passent la période des fêtes en beauté », a-t-il déclaré.
Le prix du sac de farine de maïs de 25 kg est fixé à 18 000 francs congolais, soit un peu plus de 7 dollars américains. Ce prix est resté inchangé depuis l’instauration de ce système à Kinshasa, il y a trois ans, et ce, malgré la dépréciation continue du franc congolais face au dollar américain.
Pour le général-major Kasong Kabwik, le Service national produit régulièrement de façon à nouer les deux bouts de l’année sans rupture.
Début décembre, le Service national avait annoncé étendre ses champs de maïs de 200 à 4000 hectares pour l’année 2023 à Kanyama Kasese, dans la province du Haut-Lomami. Grâce à la diversification des activités dont l’élevage, cette structure d’encadrement des jeunes compte environ mille têtes de vaches.
Dans les jours à venir, les militaires et leurs familles bénéficieront de la viande de bœuf f en plus de la farine, dans le but d’améliorer les conditions sociales des agents de défense et de sécurité, selon la vision du président Félix Tshisekedi.
Bruno Nsaka