RDC : après les actes de vandalisme de l'église CBCO, l'ECC dénonce l'intolérance politique de l'organisation "Forces du Progrès" et exige une réparation immédiate

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L’Eglise CBCO de la Cité des anciens combattants, à Kinshasa

L'Eglise du Christ au Congo (ECC) condamne la destruction du temple et de l'Institut professionnel de l'Église locale CBCO, cité des anciens combattants (CAC), par l'organisation appelée “Force du Progrès”, ce vendredi 15 Décembre. L'Eglise protestante juge "inacceptable et intolérable" que son temple fasse l'objet des actes de vandalisme en pleine ville de Kinshasa, en cette période de campagne électorale.

« Il est inacceptable et intolérable que le temple du Seigneur, construit grâce aux multiples efforts et sacrifices des fils et filles de l'Église, ainsi que l'Institut Technique Professionnel qui forme l'élite de notre Pays, fassent l'objet des actes de vandalisme en pleine ville de Kinshasa, au vu et au su de tout le monde. Plusieurs dégâts collatéraux sont documentés. Temple et bureaux des Pasteurs brûlés, l'Institut Technique Professionnel entièrement pillé, et plusieurs autres biens de l'Église emportés. L'ECC qui ne tolérera plus qu'un seul de ses lieux sacrés ou qu'une de ses infrastructures soit victime d'une quelconque barbarie, exige à cette organisation (Forces du Progrès) une réparation immédiate du temple et ses ustensiles, des bureaux des Pasteurs ainsi que l'Institut Technique Professionnel », dit le communiqué de l'ECC.

En outre, l'ECC appelle à l'intervention des autorités politico-administratives et judiciaires du pays, pour réhabiliter l'Église locale susmentionnée dans ses droits.

« L'ECC demande aux autorités politico-administratives et judiciaires, notamment le Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Intérieur, le Ministre d'Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux ainsi que le Procureur Général de la République de prendre, chacun en ce qui le concerne, des mesures nécessaires en vue de réhabiliter l'Église locale susmentionnée dans ses droits et de diligenter des enquêtes afin que les auteurs de ces actes ignobles répondent devant la Justice », ajoute le communiqué.

D'après l'ECC, ces actes de vandalisme se font suite à une altercation entre monsieur Franck Diongo, collaborateur de Moïse Katumbi, et les membres des Forces du Progrès de l'UDPS, dans le cadre de la campagne électorale en cours.

Ivan Kasongo