Maniema : le nouveau chef de secteur de Basonge 2 Mweho prend ses fonctions

Au Manema dans le territoire de Kasongo, le nouveau chef de secteur de Basonge 2 Mweho, Sefu Lumbule a pris ses fonctions, en remplacement de Kawaya Mwana Mufula après 58 ans de mandat. L'installation de M. Lumbule a été réalisée par l'administrateur du territoire-assistant, en charge de l'économie et des finances de Kasongo.

Dès le début de son mandat, Sefu Lumbule a exprimé sa volonté de contribuer activement au développement du secteur de Basonge 2 Mweho. Il s'est engagé à établir une gestion saine, orthodoxe et transparente, dans le but d'insuffler un sentiment d'espoir au sein de la population et d'apporter les changements nécessaires, conformément à la vision du chef de l'État. Parmi les défis auxquels il est confronté, il y a notamment le manque d'accès à l'eau potable et aux routes agricoles. Néanmoins, M. Lumbule se montre confiant et déterminé à surmonter ces obstacles.

En outre, le nouveau chef de secteur s'est engagé à sensibiliser les administrés sur le processus électoral en cours dans le pays, témoignant ainsi de son désir de promouvoir une participation citoyenne active.

Ce changement à la tête du secteur de Basonge 2 Mweho fait suite à la signature, en août dernier, de l'arrêté ministériel portant nomination des chefs de secteur en République démocratique du Congo.

Après avoir exercé ses fonctions durant 58 ans, le chef de secteur sortant, Kawaya M'Pinga, a exprimé sa gratitude envers les autorités et la population pour la confiance, le soutien et l'accompagnement dont il a bénéficié tout au long de son règne. Il s'est également dit disposé à soutenir activement son successeur, reconnaissant la tâche ardue qui lui est confiée en raison des défis à relever.

Ce changement de leadership marque le début d'une nouvelle ère pour le secteur de Basonge 2 Mweho. La population attend avec impatience la mise en œuvre des projets et des actions du nouveau chef de secteur, dans l'espoir d'un développement et d'une amélioration des conditions de vie dans la région, estime la société civile locale.

Chadrack Londe, à Kindu