L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé, ce lundi 4 avril, à Kisantu dans la province du Kongo Central, sa formation sur la gestion des incidents et des procédures opérationnelles normalisées en situation d’urgence au bénéfice des professionnels de la santé. Ces travaux dureront 5 jours.
La formation concerne notamment les professionnels de l’OMS, du ministère de la santé publique, hygiène et prévention, avec la participation des centres américains pour la prévention et le contrôle des maladies (CDC).
« La réponse aux urgences de santé publique nécessite un pool adéquat de professionnels de l'OMS dévoués, qualifiés et expérimentés qui sont correctement formés pour soutenir de manière appropriée et suffisante le pays pendant les phases critiques d'une épidémie ou d'une autre urgence sanitaire, catastrophe ou crise humanitaire. Une nouvelle flambée de maladies d'ampleur variable en moyenne est signalée tous les trois à quatre jours dans notre région africaine, et la RDC, a connu et continue de connaître sa juste part de ce fardeau. Nous essayons de créer une main-d'œuvre d'excellence pour le travail de l'OMS dans la préparation et la réponse aux urgences sanitaires », a déclaré le Dr Amédée Prosper Djiguimdé, chargé de bureau de l’OMS en RDC.
Pour cette formation, la Direction générale de lutte contre la maladie (DGLM) a rendu disponible une dizaine de cadres du ministère de la santé publique, hygiène et prévention travaillant dans les situations d’urgence pour le renforcement de leurs capacités. Le bureau de l’OMS a également aligné le même nombre de professionnels.
« Nous espérons améliorer davantage la coordination des interventions pour que notre pays soit en capacité de s’approprier pleinement son leadership dans la réponse lors de la survenue des flambées épidémiques de grande ampleur ou des crises humanitaires », a déclaré le Dr Christian Ngandu, au nom de la DGLM.
Les participants à cette formation sont appelés à mettre en pratique toutes les compétences acquises grâce à cet atelier, en contribuant et en fournissant des conseils et un soutien dans leurs lieux d'affectation respectifs à leur retour.
Ces travaux sont entièrement financés par le bureau régional de l’OMS, qui a également mis à disposition ses facilitateurs.
Thérèse Ntumba