TICAD7 : « Le Japon a plus de la moitié de la flotte de véhicules sur nos routes, la RDC peut en tirer profit » Al Kitenge

Le président de la République, Félix Tshisekedi prend part à la 7ème Conférence Internationale sur le Développement de l’Afrique de Tokyo (TICAD). L’économiste Al Kitenge commente positivement ce périple diplomatique de Félix Tshisekedi qui d’après lui, peut produire d’effets dans plusieurs domaines.

« Le président est dans une mission de diplomatie de développement. Il se pointe partout où il peut attirer des intervenants dans le développement de la RDC. Le Japon a plus de la moitié de la flotte de véhicules sur nos routes. Cela me semble logique de les voir s’intéresser à nos routes. Quant à l’énergie, le Japon a développé des solutions inédites dans le solaire. La RDC peut en tirer profit. Les programmes d’échange d’apprenants sont une bonne pratique. Entre le Japon et la RDC, il faudra résoudre la question de langue d’apprentissage », dit-il.

Il souligne également que le développement d’un pays ne doit jamais être totalement à la charge des partenaires.

« Il ne faut jamais remettre le développement d’un pays dans les mains des partenaires. C’est notre responsabilité. Quand nous aurons les animateurs de l’Autorité de Régulation de l’Electricité, je recommande des appels d’offre par lots et la mise en place d’un réseau intégrateur interne et connecté au continent. Pour attirer des investissements même au titre d’aide, il faut structurer son plan d’absorption en développant le plan stratégique et il me semble que cela nous manque cruellement », conclut Al Kitenge.

Cette 7ème édition se déroule à Yokohama, du 28 au 30 août 2019. Plus de 4 500 participants sont attendus dans la plus grande conférence internationale organisée au Japon, incluant des chefs d’États et de Gouvernements, ainsi que des représentants d’organisations internationales et régionales, du secteur privé, d’ONG et de la société civile. Elle est une initiative du gouvernement japonais en collaboration avec les Nations Unies pour le développement, la Commission de l’Union africaine et la Banque mondiale. D’où, la question d’investissement dans les secteurs des infrastructures et de l’énergie sera présentée aux japonais.

Plamedie Mayamba