Kinshasa: Un numéro téléphone pour dénoncer les violences contre les femmes et les jeunes filles  

<b><i>L'Asbl “Téléphone Vert” a mis à la disposition de la population de Kinshasa un numéro de téléphone dans le cadre de sa mission de lutte contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles.</i></b>

<span style="font-weight: 400;">Les victimes des violences devront appeler le </span><b>0900088780 </b><span style="font-weight: 400;">pour </span><i><span style="font-weight: 400;">“prévenir ou raconter  le cas de viol”</span></i><span style="font-weight: 400;">, a indiqué Julie Okako, coordinatrice de l’Asbl.</span>

<span style="font-weight: 400;">“Téléphone Vert” a également mis en place un mécanisme d’éducation des victimes des viols “TV- service- ménage”, une agence pour appuyer l’autonomisation économique des femmes victimes des violences. </span>

<i><span style="font-weight: 400;">“La réduction de la problématique de la violence doit passer notamment par la connaissance de leurs droits, car l'éducation de base dans notre pays marginalise la femme”</span></i><span style="font-weight: 400;">, a précisé M. Okako qui s’exprimait dans le cadre de la relance des activités de l’ONG qu’elle coordonne. Téléphone vert travaille également en synergie avec d’autres organisations qui s’occupe de la même problématique. Une réunion de sensibilisation et d’appel à plus de collaboration dans la lutte a été organisée ce vendredi à la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Congolaise (CCIFC).</span>

<span style="font-weight: 400;">Depuis 2013 à 2016, le taux de violences sexuelles a aurait baissé de 85 % en RDC, d’après le bureau de la représentante spéciale du chef de l’Etat en matière de lutte contre les violences sexuelles, Jeannine Mabunda. Cette dernière a participé en septembre 2017 au lancement des Principes pour l’Action Mondiale pour Lutter contre la Stigmatisation des Victimes des Violences Sexuelles en conflit à la 72ème Assemblée générale des Nations Unies à New York, lors d’un programme organisé par le Foreign and Commonwealth Office du Royaume-Uni, sur la prévention des violences sexuelles dans les conflits.</span>

<b>Ivan Kasongo et Grady Okito</b>