RDC : sortie en mars du film romantique congolais « Monde parallèle »

PH. Droits tiers

Le réalisateur congolais Moses Kibambe s’attend à lancer son film romantique intitulé « Monde parallèle » d’ici fin mars 2021. Tourné à Goma (Nord-Kivu), ce scénario relate l’histoire d’une jeune fille peintre appelée Anna qui cherche à conquérir le cœur d’Alan alors que celui-ci vénère Bryan.

A en croire Moses Kibambe, il a choisi ce titre pour ce long métrage parce que son film doit parler au monde et non à une communauté.

« J'ai choisi pour « Monde parallèle » pour enlever la limite sur l'histoire et le message que porte ce film. Dans mon film je parle de deux mondes qui sont parallèles. Et le pitch du film extériorise ça. Mon film doit parler au monde et non à une communauté », explique-t-il à ACTUALITE.CD.

Aux dires de ce réalisateur congolais, il s’est inspiré d’une histoire vécue pour écrire ce film basé sur la confiance et le choix dans une relation amoureuse.

« Mais la chose qui m’a poussée à faire ce film, c'est retranscrire la suite de l'histoire que ma grande sœur avait vécue après avoir refusé de se marier avec l'homme qui l’aimait et qu'elle aimait aussi en retour. Cette histoire a bouleversé et crée des chocs inoubliables. Je pense que mon film parlera à ma place », révèle M. Kibambe.

Et de poursuivre :

« Le message clé que porte ce film est la confiance et le choix dans l’amour. Je souhaite que ce film m'ouvre encore de grandes portes d'opportunités et booste de l'avant l'industrie du cinéma congolais. Mais mon souhait primordial est de voir ce film parlé au monde, mon film doit parler au monde et nom à une communauté. Le message que porte ce film doit être vu, écouté partout dans le monde pour changer et aider les vies ».

Monde parallèle succède aux deux courts métrages de l’auteur. Salma et Trauma, deux films produits respectivement en 2016 et 2019.

Moses Kibambi Kayaya est un jeune cinéaste congolais œuvrant dans la ville de Goma, il est fondateur de la société « Drama film production » et de l’agence artistique « tri production ».

Nancy Kapinga