ACTUALITE.CD vous propose une série de sujets en lien avec le 60e anniversaire de l’indépendance de la RDC. Des tribunes, des portraits, des interviews sur certains aspects de la vie du pays et dans divers secteurs.
La rédaction vous propose ce texte d'Anicet BISHOGORA Mv., ancien Secrétaire Général Administratif de l'UNAZA, Campus de Lubumbashi (1979-1981),ancien Administrateur du Budget UNIKIN(1981-1982).
L’université a précédé de six ans la jeune République Démocratique du Congo et après seize ans d’existence, elle aura démontré mieux que tout autre facteur, la vocation africaine et même internationale de la République Démocratique du Congo. Avec son organisation, sa rigueur académique, ses programmes proches aussi près que possible des besoins des pays jeunes, et le confort qu’elle offre, l’Université Lovanium va connaitre un boum de développement numérique.
De l’année académique 1957 – 1958 à l’année académique1969 – 1970, l’Université a délivré 1.076 diplômes et 299 certificats.
La répartition de ces diplômes et certificats par ère géographique d’origine des récipiendaires montre que l’Afrique, principalement l’Afrique Centrale et le Nigeria, a été la principale bénéficiaire des services de la première Université Congolaise.
La raison principale est que plusieurs pays de cette région récemment décolonisés n’avaient pas encore organisé l’enseignement Supérieur et l’Universitaire et la raison secondaire, se trouve dans les soubresauts politiques comme au Nigéria (sécession du Biafra), au Rwanda, au Burundi, au Cameroun, en Angola et en Rhodésie (Zimbabwe) avec leurs corollaires de réfugiés. L’Europe, principalement la Belgique, vient en deuxième position de bénéficiaires des services de l’Université Congolaise pour des raisons facile à comprendre car les fondateurs et propriétaires étaient Belges et avaient naturellement confiance et foie dans cet établissement au modèle de leurs universités.(Lovanium signifie petit Louvain)