RDC : la marche « d’indignation » de Lamuka s’est déroulée normalement à Kikwit sans l’encadrement de la police

Photo ACTUALITE.CD.

Débutée autour de 9 heures locales sans l’encadrement de la police nationale congolaise, la marche des militants de Lamuka dans la ville de Kikwit (Kwilu) s’est déroulée pacifiquement. Chants hostiles aux agresseurs du Congo, des centaines de manifestants, bandes blanches sur les têtes ont quitté la place monument pour chuter à la tribune de Singa, soit une distance de près de 4 Km où un message a été lu par la représentante de la coalition dans la ville de Kikwit, Jeannine Munganga.

Dans son message, Jeannine munganga a dénoncé les multiples massacres perpétrés à l'Est du pays  par les occupants et dit non à la balkanisation de la RDC.

« Nous avons reçu l’ordre du président Martin Fayulu de marcher le 17 janvier. Nous avons marché pour non à la balkanisation, non aux pilleurs et non à la guerre. Nous avons manifesté notre mécontentement parce que nous voulons la paix dans notre pays entier. Kikwit n’est pas n’importe quelle ville, c’est la ville de Mulele, c’est la ville de la révolution, c’est la ville des révolutionnaires. Notre marche est une réussite, Kikwit dit non à la balkanisation,  non à la guerre et veut la paix », a dit le député Pierre Mfumu Malo.

A Kinshasa et à Bunia (Ituri), la marche non autorisée a été empêchée. Martin Fayulu qui était en tête de la marche lancée à Masina avec le coordonnateur de Lamuka, Adolphe Muzito a été contraint de regagner son domicile sous escorte de la police. Par contre à Goma (Nord Kivu) la manifestation autorisée s’est déroulé sous l’encadrement de la police. Martin Fayulu, Adolphe Muzito et plusieurs autres opposants ont appelé à la marche pour dire non au « projet de Balkanisation » ainsi que montrer leur solidarité  aux victimes des tueries dans l’Est du pays.

Gabriel Matondo, à Kikwit