Accord de paix entre la RDC et le Rwanda : l’UA, l’UE, Monusco, Londres, Paris, Doha et Riyad saluent une avancée majeure

L’Union africaine (UA) a salué samedi la signature d’un accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, qualifiant cette avancée d’"étape importante" vers la fin du conflit dans l’est de la RDC.

L’Union européenne (UE) a également salué cet accord, y voyant une étape significative vers la fin de décennies de conflit. Elle s’est dite prête à apporter son soutien, tant politique qu’économique. Kaja Kallas, Haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a souligné que le succès de cet accord dépendra de l’implication des partenaires régionaux.

La Mission des Nations unies en RDC (MONUSCO) a appelé l’ensemble des parties à mettre en œuvre, de bonne foi, les engagements contenus dans l’accord, notamment le respect du cessez-le-feu et les dispositions prévues par la résolution 2773 (2025) du Conseil de sécurité. Elle a réaffirmé sa disponibilité à soutenir la mise en œuvre de l’accord conformément à son mandat.

La France a, de son côté, appelé à une mise en œuvre rapide, complète et effective de l’accord. "Seule une application rigoureuse et transparente des engagements pris permettra d’assurer le retour à une paix durable", a-t-elle déclaré.

Le secrétaire d’État britannique aux Affaires étrangères, David Lammy, a qualifié la signature de l’accord d’"extrêmement bienvenue", saluant "le leadership fort et les efforts soutenus" des États-Unis. Il a insisté sur la nécessité d’une mise en œuvre intégrale et d’une poursuite des efforts dans les cadres de médiation menés par l’Afrique et le Qatar.

Le ministère saoudien des Affaires étrangères a exprimé la satisfaction du Royaume d’Arabie saoudite face à la signature de l’accord de paix, placé sous la médiation des États-Unis. Riyad a exprimé l’espoir que cet accord réponde aux aspirations des deux peuples en matière de développement et de prospérité, tout en contribuant à la paix et à la sécurité régionales et internationales. Le ministère a également salué les initiatives diplomatiques et le rôle constructif des États-Unis et du Qatar dans ce processus.