RDC: 5 raisons fondamentales contre le dialogue avec Nangaa et le M23 selon William Mukambila

Photo d'illustration
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Dans le cadre de la campagne de mobilisation générale des jeunes pour la défense de la partie, dénommé " ELENGE KIDIBA TE ! " L'ambassadeur William Mukambila, Président du Conseil National de la Jeunesse et Coordonnateur du Mouvement patriotique Tous pour le Congo, a expliqué les cinq raisons pour lesquelles le Gouvernement congolais ne doit pas negocier avec les rebelles du M23/AFC et leur chef Corneille Nangaa.

Voici les 5 raisons : 

L'histoire ne doit pas se répéter 

En 1997, la RDC a connu une trahison déguisée en réconciliation. 

Ceux à qui nous avions tendu la main ont utilisé le dialogue pour infiltrer nos institutions, déstabiliser le pays Aujourd'hui, refuser de négocier, c'est éviter une répétition de ce scénario tragique.

Non au mixage dans l’armée et au partage du pouvoir 

Les négociations ont toujours abouti à des compromis dangereux : l’intégration des rebelles dans l'armée, la répartition des postes politiques et l’affaiblissement de l'État. Nous refusons un accord qui mettrait en péril notre souveraineté et transformerait nos institutions en une zone de refuge  pour des criminels de guerre.

Ne légitimons plus les massacres de nos population et le pillages de nos ressources 

Chaque dialogue passé a permis aux ennemis de la nation d'échapper à la justice et de se recycler en dirigeants. Nous disons non à une nouvelle mascarade qui ferait des assassins de notre peuple, des responsables politiques ou militaires protégés. L’impunité doit cesser

Les rebelles sont les ennemis de la RDC

Ceux qui prennent les armes contre la nation ne le font pas seuls : ils sont soutenus par des puissances étrangères et ont des engagements cachés qui coûtent à la RDC en vies humaines, en richesses et menacent sa souveraineté. Dialoguer avec eux, c'est accepter d'affaiblir notre pays face à ses véritables ennemis.

Préserver l’ordre constitutionnel et la stabilité institutionnelle 

Accepter de négocier avec des groupes armés revient à remettre en question la légitimité de nos institutions. Nous refusons de sacrifier la République sur l'autel du chant et de la violence. La RDC doit se battre pour la paix par la force du droit et de la justice, et non par la compromission.