Kinshasa : lancement de la campagne de promotion pour l’inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Catherine Furaha
Catherine Furaha, la ministre de la culture, arts et patrimoine/Ph. ACTUALITE.CD

La ministre de la culture, arts et patrimoine, Catherine Kathungu Furaha, a procédé, ce mardi 17 août, au lancement de la campagne de promotion pour l’inscription de la Rumba congolaise au patrimoine culturel de l’humanité. La cérémonie a eu lieu à l’Institut National des Arts.

Dans son allocution, la ministre a notamment demandé aux chaînes de télévision et aux stations de radio de diffuser régulièrement des émissions pour vulgariser la rumba congolaise.

« À partir d’aujourd’hui, que les émissions radiotélévisées sur la rumba soient hebdomadaires afin que toute la population connaisse l’histoire de la rumba partie d’un rythme pour devenir une identité amenée par les afro descendant, chacun à son époque à travers des générations. Ne nous dispersons pas, dessinons-nous donc de la détermination exigée par l’une des icônes de la rumba, Franck Lassan, qui dans son chef-d'œuvre “Laissez tomber”, nous demande de suivre un seul chemin de moralité », a-t-elle déclaré.

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La ministre Catherine Kathungu a pris part au sommet du G20 à Rome (Italie) où elle a rencontré la directrice générale de l’UNESCO. Celle-ci lui a assuré qu’elle va accompagner la République Démocratique du Congo dans sa démarche légale et régalienne d’inscrire la rumba au patrimoine culturel immatériel universel. Le dossier de demande d’inscription de la rumba dans la liste des patrimoines immatériels de l’humanité, déposé et réceptionné depuis mars 2020 au service technique des patrimoines immatériels de l’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) pourrait aboutir au mois de décembre.

La campagne de promotion est lancée concomitamment avec la Congo Brazzaville. La ministre de la culture a rappelé que la mandature du Président de la République placée sous le thème de la culture et le programme du gouvernement Sama qui considère la culture comme élément clé du développement, démontre à suffisance qu’il faut se battre pour que l’inscription de la rumba au patrimoine immatériel de l’humanité soit possible d’ici la fin de l’année en cours.

Emmanuel Kuzamba