Kinshasa : la première édition du festival « Kin Etelemi Telemi » attendue ce 25 février

Photo d'illustration/droits tiers

Le collectif Farata a dévoilé à la presse ce mardi 23 février les détails de sa première édition du festival « Kin Etelemi Telemi », qui vise la performance artistique de Kinshasa. Ce festival ira du 25 au 28 février dans 5 communes ciblées dont Lingwala, Bandalungwa, Ngiri-Ngiri, Bumbu et Selembao.

Ce festival se fera sous forme des processions, avec des démonstrations des artistes pour notamment montrer les valeurs cultivées à Kinshasa, et l’importance de la culture africaine.

« Kin Etelemi telemi est un projet initié par le collectif Farata, des artistes pluridisciplinaires axés plus dans le domaine de performance artistique. C’est donc leur premier projet d’une grande envergure, parce que ça va rassembler autour de ces artistes les « sapeurs », les « bakoko ». Durant ce projet, il faut plus travailler sur la place publique autour de ce qu’ils ont en commun comme les valeurs africaines traditionnelles,  et les performances arts-corps », a dit le directeur artistique de cet événement, Jean Kamba.

En dehors des activités des rues, ce festival prévoit une deuxième phase, qui est celle de l’exposition des images prises durant les processions et les arts plastiques réalisés.

« Ces activités vont se faire sous forme des processions dans 5 communes de Kinshasa dont Bandalungwa, Lingwala, Bumbu, Selembao et Ngiri-ngiri. La spécificité, c’est qu’il y aura une deuxième phase, durant le carnaval, il y aura des vidéastes et les photographes  qui vont prendre les images et ces dernières seront exposés cette année comme des photographies et des vidéos artistiques, puis l’installation de ce qui sera fabriqué comme accessoires, qui vont être utilisés durant le festival », ajoute Jean Kamba.

Collectif Farata, est un groupe d'artistes pluridisciplinaires qui, dans leurs performances, mettent en premier lieu leurs corps, comme objet, allant foncièrement en l’encontre des codes classiques de l’art appris à l’école et prônant la liberté d’expression dans la recherche de nouveaux médiums expressifs.

Thérèse Ntumba