Cardinal Ambongo au sujet des enseignants : « On ne doit pas attendre jusqu’au mois de février ou mars pour les prendre en charge. C’est maintenant »

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Le cardinal Fridolin Ambongo Besungu s’est exprimé après le discours de Félix Tshisekedi sur l’état de la nation devant les deux chambres du parlement, réunies en congrès, vendredi 13 décembre au Palais du Peuple. Il s’est appuyé sur les propos du chef de l’Etat pour demander plus d’actes que des paroles, surtout pour ce qui est de l’enseignement de base.

« Nous sommes très heureux qu’il insiste sur la concrétisation de la gratuité. Nous sommes pour la gratuité, mais nous disons que la gratuité ne doit pas être la cause de la baisse du niveau de l’enseignement », a-t-il dit au micro tendu par ACTUALITE.CD

Félix Tshisekedi avait annoncé le 6 décembre aux membres du gouvernement que les pourparlers qui ont eu lieu entre, d’une part, les membres de son cabinet et des représentants de l’EPST et, de l'autre, les représentants des écoles conventionnées ont abouti à « l’engagement de la mécanisation des enseignants NON PAYES (NP) à la fin du mois de janvier 2020 au titre de 1er palier, et celle des enseignants NOUVELLES UNITES (NU) au deuxième trimestre 2020.» Le cardinal semble n'est pas être patient et veut des actions.

« Il faut payer les enseignants. Actuellement dans notre réseau catholique, tous les enseignants, les non payés et les nouvelles unités, vivaient des interventions des parents. Aujourd’hui, ils ne sont pas payés. Pour nous, c’est une grande préoccupation. Nous travaillons avec lui pour que cette situation soit résolue le plus tôt que possible. On ne doit pas attendre jusqu’au mois de février ou mars pour les prendre en charge. C’est maintenant parce que ce sont des pères et des mères de famille », a ajouté le cardinal Ambongo.

Christine Tshibuyi

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