Mesures de décrispation: Leila Zerrougui préoccupée par l’exclusion des cas emblématiques

<b>A l’approche des élections prévues le 23 décembre en RDC, la MONUSCO s’inquiète des insuffisances dans la  mise en œuvre des mesures de décrispation du climat politique en RDC. </b>

Malgré la libération de près de 4 100 prisonniers annoncée par le ministre de la justice, Leila Zerrougui, cheffe de la mission onusienne en RDC, s’inquiète de “l’exclusion complète” de figures “emblématiques” du processus de décrispation.

<i>“Je reste préoccupée par les lacunes dans la mise en place des mesures de confiance. Il est exclu complètement la mise en liberté des figures emblématiques”</i>, s’est-elle alarmée jeudi devant le Conseil de sécurité.

Leila Zerrougui s’est félicitée par ailleurs, du progrès enregistrés dans la mise en oeuvre du calendrier électoral mais relève le manque de consensus entre les parties prenantes notamment au sujet de la machine à voter.

<i>“A 5 mois du scrutin, il y a beaucoup d’avancées notamment avec l’ouverture de Bureau Réception et Traitement de candidature surtout pour les élections législatives nationales et présidentielle. Malgré ces avancées significatives, le processus souffre de suspicions entre l’Opposition et la Majorité et entre l’opposition et la CENI au tour de la machine à voter, le fichier électoral et le remplacement du représentant de l’UDPS au bureau de la CENi. Malgré ces divergences, tous ces partis ont délégué leurs candidats à l’élection provinciale”</i>, a noté la cheffe de la MONUSCO.

La représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU invite à cet effet, le gouvernement à fournir les efforts pour les élections crédibles.
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<b>Auguy Mudiayi</b>

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