RDC : Après la promotion du Général John Numbi, la VSV craint pour ses membres

La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) se dit « vivement choquée » et exprime non seulement sa déception et ses inquiétudes quant à la sécurité des Défenseurs des Droits Humains (DDH) en général et ceux de la VSV en particulier, et ce, consécutivement à la nomination, samedi 14 juillet 2018, du Général John NUMBI BANZA TAMBO en qualité d’Inspecteur Général des Forces Armées de la RDC (FARDC).

<em>« La VSV craint qu’à la suite de l’assassinat de Floribert CHEBEYA BAHIZIRE et Fidèle BAZANA EDADI que le Général Jonh NUMBI BANZA TAMBO fort aujourd’hui de ses nouvelles fonctions en RDC soit chargé d’une autre mission de représailles contre les Défenseurs des Droits Humains en général et les membres de la VSV en particulier. Tout compte fait, la VSV prend à témoin l’opinion nationale et internationale, les autorités congolaises en général et le Président de la République en particulier sur la sécurité de tous les Défenseurs des Droits Humains congolais, particulièrement les membres de la VSV compte tenu des antécédents liés à la lutte que mènent ces derniers pour que justice soit rendue à Floribert CHEBEYA BAHIZIRE et à son compagnon d’infortune »</em>, dit l’ONG dans un communiqué publié le 16 juillet 2018.

Pour l’organisation, John NUMBI BANZA TAMBO est toujours considéré par les Défenseurs des Droits Humains comme le suspect n° 1 dans l’assassinat des Défenseurs de Droits Humains Floribert CHEBEYA BAHIZIRE, ancien Directeur Exécutif et Fidèle BAZANA EDADI, Chauffeur, Chargé de dispaching, tous deux membres effectifs de la VSV.

<em>« Pour la VSV, le procès organisé en République Démocratique du Congo sur ledit assassinat n’a jamais contribué à la manifestation de la vérité sur les circonstances réelles de l’assassinat de deux Défenseurs des Droits Humains précités. Aussi, la VSV pense-t-elle que pour avoir été cité dans l’assassinat dès le premier jour de la découverte du corps sans vie de Floribert CHEBEYA BAHIZIRE, le Général John NUMBI BANZA TAMBO suspendu de ses fonctions depuis le 05 juin 2010 jusqu’au 14 juillet 2018 consécutivement à cette affaire n’aurait pas dû bénéficier d’une nomination à une fonction aussi importante que celle d’Inspecteur Général des FARDC appelé entre autres à veiller à la discipline et au respect des droits humains au sein des FARDC »,</em> ajoute l’ONG qui exige au Chef de l’Etat de relever de ses nouvelles fonctions le Général John NUMBI BANZA TAMBO <em>« afin de se conformer entre autres à la Déclaration de Nations Unies de 1998 sur la protection des Défenseurs de Droits Humains ».    </em>

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