RDC : Ensemble dénonce des “meurtres et harcèlement” dont ses membres seraient victimes

<b>La plateforme “Ensemble” a déclaré, ce lundi 4 juin 2018, que certains de ses membres seraient victimes d’assassinat et des tentatives d'enlèvements.</b><b>
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</b>Le vice-président d'Ensemble, Pierre Lumbi Okongo, qui a fait cette déclaration, a notamment cité les cas du député (MSR/G7) Muhindo Nzangi dont les grands parents ont été tués en mai dernier à Beni (Nord-Kivu), et de l'ancien ministre Jean Claude Kibala qui aurait échappé à une tentative d'enlèvement toujours en mai, dans la ville de Bukavu (Sud-Kivu).

<i>“Dans la nuit du 2 au 3 mai 2018, aux environs de Kyavinyonge, en territoire de Beni, les grands parents de l'honorable Nzangi Muhindo ont été massacrés par un groupe de personnes habillées en tenue FARDC. Le 20 mai à Bukavu, l'honorable Jean Claude Kibala, coordonnateur d’Ensemble Sud-Kivu a échappé de justesse à une tentative d'enlèvement par des militaires qui se sont ensuite réfugiés dans l'enceinte de l'état-major des FARDC. Le 24 mai 2018 à Bunia, certains responsables d'Ensemble parmi lesquels l'honorable Norbert Ezadri, ont été séquestrés quand ils ont voulu procéder à l'installation locale de la plateforme”</i>, a dénoncé Pierre Lumbi.

Pour l’adjoint de Moïse Katumbi, il s'agit d'un “<em>harcèlement politique, judiciaire, policier et violent</em>”, des membres de l'opposition particulièrement les membres d'Ensemble.

Le week-end dernier, le siège du Parti national pour la démocratie et le développement (PND) de Salomon Idi Kalonda Della<em>,</em> conseiller principal de Katumbi, a été attaqué à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga. Une matinée politique prévue le dimanche 3 juin dernier par ce parti a été interdite, à Kinshasa.

<strong>Stanys Bujakera Tshiamala</strong>

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