RDC : La MONUSCO accueille prudemment l’autorisation du meeting de l’UDPS le 24 avril

<b>La Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation en RD Congo (MONUSCO) a salué la décision des autorités congolaises d'autoriser le meeting de l’UDPS  mardi 24 avril à la place Sainte-Thérèse, dans la commune de N’djili. </b>

L’Union pour pour la Démocratie et le Progrès Social, principal parti d’Opposition congolaise a tenu son premier meeting autorisé par le pouvoir depuis septembre 2016.

“<i>La décision du gouverneur d'autoriser cette réunion politique est une décision que nous saluons, tout comme nous saluons le caractère pacifique de la réunion politique d'hier (Mardi)</i>”, a déclaré Florence Marchal, porte-parole de la Mission des Nations-Unies en RDC (Monusco), lors de la conférence de presse hebdomadaire de la MONUSCO mercredi 25 Avril à Kinshasa.

Sa tenue sans incident a coïncidé avec le 28eme anniversaire du pluripartisme dans l'ex-Zaïre, devenu RD Congo (RDC) après la chute du dictateur Mobutu en 1997.

Le directeur du bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l'Homme (BCNUDH) en RDC, Abdoul Aziz Thioye, a estimé que la manifestation de l'UDPS, <i>“démontre qu'il est possible d'organiser une manifestation sans pour autant que cette manifestation puisse dégénérer en violences”</i>.

Dans un rapport publié lors de la même conférence, le BCNUDH a affirmé avoir recensé 406 violations des droits de l’homme en mars dernier sur le territoire congolais, soit 1625 violations au premier trimestre de cette année électorale. Les auteurs de ces violations sont principalement les agents de l’État (armée et police) et les groupes armés dans l’Est du pays.

Entre janvier 2017 et 2018, l’armée et la police congolaise ont tué au moins 47 personnes pendant les manifestations contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila, a répété le BCNUDH dans son rapport.

<b>Christine Tshibuyi</b>

&nbsp;