RDC: Les médecins du SYNAMED annoncent une grève pour le 23 avril prochain

<b><i>Le Syndicat national des médecins du Congo (SYNAMED) annonce une grève à partir du lundi 23 avril prochain. </i></b>

Le secrétaire général du SYNAMED, Dr Mankoy Badjoki contacté ce jeudi 12 avril par ACTUALITE.CD souligne que le gouvernement n’a pas amélioré les conditions salariales des médecins malgré les engagements qu’il avait pris.

<i>« Les réclamations sont les mêmes (…) le gouvernement n’a pas pris en compte nos revendications même la plus élémentaire »</i>, a déclaré le secrétaire général du SYNAMED, Dr Mankoy Badjoki.

Le syndicat affirme que pendant la grève, des points de prise en charge des urgences seront installés dans toutes les provinces.

Les médecins regroupés au sein du Syndicat des médecins du Congo (SYMECO) et SYNAMED avaient  enclenché un mouvement de grève en août 2017 qu’ils avaient suspendu un mois plus tard pour reprendre le travail

L’annonce d’une nouvelle grève intervient après l’analyse de l’accord conclu le samedi 2 septembre 2017 entre le gouvernement et les deux syndicats des médecins (SYMECO et SYNAMED).

L’accord prévoyait notamment la paie de la prime de risque professionnel et la mise sous statut des fonctionnaires de l’État des 350 médecins dès octobre 2017.

Cependant, le Syndicat des médecins du Congo avait prévenu que la suspension de la grève reste valable jusqu’à la mise en œuvre de tous ces engagements pris par le gouvernement de la République.

<i>«Prenant en compte les nombreux ratés du passé, les médecins relèvent qu’il y a lieu de rester vigilants et mobilisés pour la tenue effective des engagements pris par le gouvernement, pour permettre aux deux syndicats de tenir leurs engagements contenus dans l’accord conclu»</i>, avait prévenu le secrétaire général du SYMECO.

Les médecins réclament l’amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles qui, selon eux, passent par l’application du taux de change actuel à la paie des médecins, l’inscription sur les listes de paie des médecins qui ne sont pas encore rémunérés ainsi que les promotions en grades.

L’autre fait évoqué par le syndicat des médecins est relatif aux difficultés d’accès aux services bancaires pour les médecins qui travaillent dans les zones reculées. Situation qui complique la rémunération de certains d’entre eux.

<b>Christine Tshibuyi</b>