Justices, soulèvements populaires et autres formes de vandalisme sont autant de maux qui gangrènent le territoire de Yakoma, à 200 kilomètres de Gbadolite, chef-lieu du Nord-Ubangi.
Selon Philippe Mvela, administrateur du territoire de Yakoma, il ne passe aucune semaine sans événements populaires dans plusieurs localités de Yakoma.
" Le territoire est une entité frontalière et est, depuis le mois de mars, débordé par les soulèvements qui produisent des conséquences néfastes ", souligne l'administrateur Mvela.
Et d’ajouter :
" La semaine qui s'est achevée a été émaillée de faits tels qu'un père et son fils qui ont été enterrés vivants, accusés de sorcellerie présumée à Kando, l'une des localités de Yakoma. Les forces de l'ordre déployées sur le lieu ont rencontré une farouche résistance de la population".
Philippe Mvela plaide pour l'intervention rapide du Vice-Premier ministre, ministre de l'Intérieur.
" Le sous-effectif des éléments de la police nationale congolaise ne permet pas de contenir les mouvements de masse et le Vice-Premier ministre, ministre de l'Intérieur doit résolument intervenir pour contenir les dérapages à Yakoma ", alerte l'administrateur Philippe Mvela.
Depuis un certain temps, le territoire de Yakoma fait parler de lui avec de nombreux événements tels que justices populaires, soulèvements populaires et tant d'autres formes de barbaries auxquels s'adonne la population.
Didier Dutimo, à Gbadolite