Sud-Kivu : le DG de l'ISP Bukavu et sa femme enlevés par des hommes armés 

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ISP Bukavu

Le directeur général de l'Institut Supérieur Pédagogique ISP Bukavu et sa femme ont été enlevés et emportés par des hommes armés à Luberizi dans la plaine de la Ruzizalors alors qu'ils quittaient Bukavu pour Uvira.

L'alerte a été d'abord lancée par l'association pour la paix aux enfants vulnérables, orphelins et veuves (APEVOV).

« Deux personnes enlevées par des hommes armés non autrement identifiées sur le pont Luberizi. Ces malfrats ont enlevés Mr Espoir Majagira Ruhigita et sa femme », alerte cette organisation de défense des droits de l'homme.

Un enlèvement condamné par le représentant du Corps académique de l'ISP Bukavu qui précise que les victimes se dirigeaient dans leur village natal à Kiliba.

« La communauté de L'ISP Bukavu, en général, et le Corps Académique en particulier, dénoncent cet acte ignoble qui ne se justifie pas, et alerte les autorités tant provinciales que nationales en leur demandant d'user de tout leur pouvoir constitutionnel pour obtenir la libération immédiate et sans condition de leur Directeur général et son épouse en se rassurant que rien de mal ne leur arrive », dénonce le professeur Fabrice Muvunja.

Au Bukavu, une manifestation spontanée de colère a été organisée la nuit à l'ISP. Pour le collège provincial des étudiants, les autorités nationales et provinciales devraient déjà se mettre à la recherche du professeur Ruhigita enlevé.

« J'appelle l'État congolais ( les autorités provinciales tant nationales), les organismes des nations unies et les associations de la défense des droits humains de s'impliquer à fond pour que ces personnes précédemment citées soient libérées », demande Fahamu  Wabagolwe Anicet.

Président Provincial des étudiants du Sud-Kivu (P3 SK).

Depuis plusieurs mois , les cas d'enlèvement et kidnappings n'ont pas été signalés dans la plaine de la Ruzizi à la limite entre le Rwanda et le Burundi, les acteurs de la société tout en appelant à la libération sans condition du professeur Espoir Ruhigita Majagira, insistent sur la sécurisation à nouveau de cette plaine de la Ruzizi.

Justin Mwamba